Après le Jardin Secret, c’est au tour d’un autre joyeux architectural historique de vous ouvrir ses portes à Marrakech : Dar Moulay Ali. Anciennement maison du prince Moulay Ali, achetée par la France, qui la transforme en résidence de ses généraux, puis en siège consulaire, cette sublime bâtisse devient aujourd’hui un espace culturel qui se dévoile au grand public à partir de ce mardi 22 mai.
Adossé à la mosquée de la Koutoubia, Dar Moulay Ali se fait discrèt de l’extérieur, mais une fois la porte poussée, nous découvrons un charmant palais datant du XIXème siècle, dont l’histoire reflète la relation intime qu’entretiennent Français et Marocains. Aujourd’hui résidence du Consul Général de France à Marrakech, ce lieu fort en symbolique se dévoile partiellement avec la transformation des anciens locaux du Consulat en un espace culturel, accessible à partir de ce mardi 22 mai.
Un nouveau chapitre s’ouvre ainsi pour ce palais dont la partie ouverte au public s’articule désormais autour de trois univers. Du côté de la Galerie d’exposition, nous découvrons un art d’un tout autre genre mêlant éléments naturels et technologie, des hybridations surprenantes signées par le couple artistique lyonnais Scenocosme.
Ainsi, l’ancien bureau des Consuls Généraux prend des airs de jardin enchanté en accueillant l’installation Akousmaflore, des plantes musicales suspendues s’éveillant au contact humain. L’ancienne salle des mariages, quant à elle, se pare d’un voile sensible au toucher, une parade visuelle et sonore baptisée Metamorphy. L’éveil des sens se poursuit dans les jardins avec Pulsations, une installation surprenante qui vient s’emparer du plus grand palmier du palais dont on peut sentir et écouter les battements de coeur, un véritable moment de communion avec la nature.
Dar Moulay Ali c’est aussi un salon de thé pour se rafraîchir sous les palmiers de la résidence et une boutique voyage pour emporter un souvenir, où l’on peut également se procurer le livre “Dar Moulay Ali, voyage au coeur de la mémoire” signé Hamid Triki et Richard Edwards.
Par: Majda FADILI